spinto a vivere al di sopra dei suoi mezzi, per conservare la moglie e il tenore di vita cui l'ha abituata, vende clandestinamente un occhio a un riccone che l'ha perso in un incidente. apologo sull'italia del miracolo economico e sul consumismo rampante, il film si sostiene sulle prodezze di sordi, ma il moralismo greve di de sica e zavattini gira un po' a vuoto perch? l'idea di partenza ha il fiato corto e non resiste ai tempi di un lungometraggio.di laura, luisa e morando morandini.
M**S
Four Stars
Well worth the look.
L**S
Brillante sátira sobre el egoísmo.
Un hombre vive por encima de sus posibilidades, es decir, endeudado, por dar a su mujer un alto nivel de vida. Pero un día ya no puede más. Le vence el pago de un crédito y por mucho que ruega un aplazamiento o pide el dinero a sus amigos no logra la menor ayuda. Su egoísta mujer le abandona y se lleva al niño. Entonces recibe la esperpéntica oferta de sacrificar un ojo de su cara para trasplantar la córnea a un hombre rico. Intenta evitarlo, mas acorralado acaba aceptando.Con un magnífico guión de Cesare Zavattini, Vittorio de Sica realizó una de sus mejores películas. En ella trata en clave de humor el mismo tema que en Ladrón de bicicletas, es decir, que cuando alguien se encuentra desesperado nadie le ayuda si no recibe algo a cambio. La vida, para la mayoría de la gente, es negocio. Y si el personaje de Sordi quiere retener a su bella esposa y darle lujo y fiestas, no tiene más remedio que quedarse tuerto.Este film, casi desconocido hoy en España, no se vende doblado ni con subtítulos en español, sino en versión original. No he entendido todos los diálogos pero he seguido bien el film. Excelente copia remasterizada,
P**I
histoire d'œil
Le "boom" du titre est celui de l'Italie des années soixante, au moins au nord, là où fleurissent les chantiers de construction. C'est l'époque du twist, la découverte du whisky qui supplante le "brandy" et l'"amaro", les blondes anglaises qui ringardisent les "Nazionali", ces cigarettes brunes qui râpaient le palais comme nos Gauloises maïs...Ski à Cortina, villa d'été sur la côte tyrrhénienne, Alfa Roméo dernier modèle, grands restaurants, appartement fonctionnel dans une Rome périphérique avec terrasse immense dans un de ces ensembles modernes de béton qui poussent alors comme des champignons : rien que des signes extérieurs de la bonne bourgeoisie bien-pensante. De l'autre côté de cette "zone" habitent les prolétaires, ceux que montre Pasolini à la même époque ("Accatone", 1961 et "Mamma Roma", 1962). Ici, pas d'ouvriers. Le seul dont on entendra parler, au loin et sans le voir, sera tombé d'un échafaudage. Un banal accident du travail...Problème : notre cadre est aux abois, affairé à se ruiner en comblant matériellement sa délicieuse épouse, la belle Gianna Maria Canale.Surgit alors une proposition indécente mais pas celle que l'on croit. Le héros (si l'on peut dire) signe un pacte diabolique avec deux monstres d'égoïsme. Evidemment, comme chez un Boccace, le benêt se fera avoir : quand on mange avec le diable, il faut une longue cuiller...Un beau rôle pour le grand Sordi.Belle idée de sa confession (rare moment de franchise) face au soi-disant ami qui s'endort. Rebelote devant sa femme somnolente. Jolie séquence du buffet mondain à la Lucullus (langouste et caviar !) avec un Alberto que le Champagne à flots rend loquace, pour une fois sincère, ridicule et...parfaitement inconvenant. "Dieu n'existe pas!" lance-t-il à son voisin curé. Autre coup de griffe à la sacristie : la procession pénitentielle aux flambeaux.Le chirurgien, lui, est affligé d'un fort accent tudesque, comme il se doit, et les hommes en blanc traversent dans les clous. Inconcevable à Rome, évidemment !A signaler aussi la jolie musique de Piero Piccioni, pleine d'une allégresse fallacieuse.La fin du récit ressemble à ce que l'on appellerait aujourd'hui du placement de produits avec sa théorie de fourgons publicitaires aux couleurs des grands marques de l'époque. On croirait entendre Guizot : "Enrichissez-vous!" C'est l'Italie qui découvre sous nos yeux l'ivresse de consommer. Nous sommes en 1963.Ce film est signé Cesare Zavattini (1902-1989), la Rolls des scénaristes de ce "grand siècle" de la comédie à l'italienne, c'est à dire sociale, corrosive et cruelle. Auteur de 115 scénarios parmi les plus célèbres en une soixantaine d'années de bons et loyaux travaux, Zavattini a souvent travaillé avec de Sica pour le bon et pour le meilleur ("Le Voleur de bicyclette", "Miracle à Milan", "Umberto D", "La Ciociara" etc) mais aussi avec Riccardo Freda, Luciano Emmer, René Clément, Alessandro Blasetti, ou bien encore R. Rossellini ("Nous, les femmes", 1953) sans oublier A.Lattuada ("Le Manteau", 1952). Son credo d'orfèvre de la narration : "il faut suivre l'homme", définition appliquée au cinéma de l'humanisme hérité de la Renaissance.Quant à Vittorio de Sica (1901-1974), difficile d'éviter les clichés : haute stature, regard d'aigle, profil de médaille et voix de Stentor ! Jeune premier sous le fascisme puis prometteur réalisateur"classique", de Sica s'est vite émancipé pour tout bonnement inventer le néo-réalisme, aux côtés de Rossellini. Il suffit de voir (ou revoir) Sciuscia" (1946) ou "Le Voleur de bicyclette"(1948) pour comprendre le vent nouveau de l'après-guerre : tournages "légers" en décors naturels, acteurs non professionnels, histoire de petites gens plongées dans la vraie vie etc. La "nouvelle vague" française de la fin des années 50 lui devra beaucoup. C'est aussi en voyant, par hasard, de Sica juché sur un échafaudage et armé d'un mégaphone sur le tournage du "Voleur", que le jeune Ettore Scola reçut la vocation du cinéma. Réalisateur opiniâtre malgré les innombrables difficultés et des échecs amers autant qu'injustes ("Umberto D", par exemple), de Sica a également brillé dans la comédie populaire (série des "Pain, amour...") aussi bien derrière que devant la caméra. Son couple de pellicule aux côtés de Sophia Loren, Napolitaine comme lui, est dans toutes les mémoires italiennes ...ou devrait l'être. Bilan d'une longue et belle carrière : 35 films comme réalisateur (le premier en 1940) et 158 rôles, certains à l'époque du muet. Enfin, le merveilleux "Nous nous sommes tant aimés" d'E.Scola lui est pieusement, laïquement et fraternellement dédié.En France il se montra excellentissime acteur dans "Madame de", chef d'oeuvre de Max Ophüls (1953). Mais c'est une autre histoire, pas une histoire d'oeil, cette fois, mais d'oreilles...ornées de diamants..
E**I
Perfetto e attualissimo
Forse la commedia di De Sica che più si avvicina al livello altissimo dei suoi film drammatici, nel saper ritrarre con cinismo, disincanto, amarezza e ironia un periodo storico dell'italia che resta del tutto attuale anche oggi. Basta guardare Sordi e la sua disponibilità ad umiliarsi pur di non rinunciare al proprio status sociale, per capire come sono gli italiani.Film perfetto, mai caricaturale pur nel suo ritratto grottesco della società italiana
P**R
Très bon
Encore un film ou éclate le talent d'Alberto Sordi . Comme Marcello Mastroianni , celui ci est un acteur à facettes et talents multiples , et il sait lui aussi irradier un film . A tel point que si l'intrigue est difficilement crédible (elle est outrageuse pour mieux interpeller et interroger le spectateur) , Sordi la rend plausible par la véracité et la sincérité de son jeu , aidé aussi par le scénario à rebondissements de Vittorio De Sica . Par ailleurs Gianna Maria Canale y est à la fois , telle Janus , aussi séduisante qu'odieuse et remplit parfaitement son role . cette "fable moderne" est une sorte de "Dolce vita" à l'envers , qui donne à réfléchir ; du très bon cinéma Italien .
H**1
Jeu comique et tragique à la fois : il faut s'appeler Sordi ou Fernandel pour ça !!
Belle satire du monde bourgeois, et de l'importance de l'apparence et du qu'en dira-t-on.Belle illustration de jusqu'où un homme peut aller pour garder celle qu'il aime (qui pourtant ne mérite pas tant d'estime que cela : elle est belle, mais futile et entretenue).Film vraiment divertissant.Alberto Sordi nous montre toute la palette de son jeu, il alterne jeu comique et jeu réellement dramatique (dans ce film plus que tout autre film que je lui connais) comme ne peuvent le faire que les très grands acteurs. Chapeau bas !Je recommande.
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